Pendant que l'Argentine et le Brésil étaient sortis de la Copa America, l'équipe féminine du Japon donnait en Allemagne une leçon de tactique, de technique et de force mentale à des Américaines trop prétentieuses. La pluie d'or qui s'est alors abattue sur le stade de Francfort m'a fait pensé que tout l'argent du monde ne faisait pas une équipe, comme l'a bien compris Bulat Chagaev, qui a vécu à Neuchâtel sa première défaite de potentat arrogant - figurez-vous qu'il a même recouvert de peinture blanche le mur du club local et fait s'envoler des ballons aux couleurs de la Russie pour bien signifier son impérialisme puéril. Quiconque a encore un peu le sens de l'histoire se souviendra qu'on n'efface pas si facilement Léon Trotzki de la mémoire des gens.